Si l'on adopte la perspective de la physique
quantique (avec tout ce que cela implique ),on
conçoit plus aisément les processus vitaux (ou
la vie) en tant qu'une "subtotalité", une partie
liée a tout,
comme l'est également la
matière inanimée; /17/
Ces deux "subtotalités" semblent
être séparées, mais ce n'est qu'une
perception très relative, puisque conditionnée
par la convention mentale que nous adoptons ainsi que le
niveau (l'échelle) de l'introspection;
On ne peut cependant pas nier le fait que
la vie et la "non-vie" s'entremêlent, si ce n'est
qu'au niveau du micro-cosme où l'aspect ondulatoire
de la matière donne lieu a toutes sortes de
phénomènes qui lui sont propres (tels que
l'interférence, la résonance, la polarisation
etc.)
Ce qui paraît être au premier
abord une réflexion purement intuitive, trouve
sa
confirmation dans les
phénomènes observés.
Les processus biophysiques (comme
d'ailleurs tous les processus physiques), se manifestent par
un rayonnement électromagnétique, qui se situe
dans l'infrarouge (rayonnement thermique), dans les
micro-ondes et aussi dans les "hautes fréquences de
la lumière visible et dans l'ultraviolet".
/18/ (ce qui se manifeste entre autre par
l'émission des photons).
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En plus dans, l'état actuel des
choses, les milliers de réactions chimiques
associées au fonctionnement d'une seule cellule
vouent à l'échec chaque tentative d'une vision
globale. D'où l'importance du champ du rayonnement
qui entoure le corps. Il n'est pas constant et réagit
également aux variations du rayonnement ambiant; ceci
se manifeste clairement dans la gamme spéciale du
rayonnement de micro-ondes, avec le maximum aux environs de
3 GHZ (soleil).
Voilà ce que l'on trouve a ce
propos dans le "Rayonnement de la Terre..." de R.
Endrös:
La forte influence du
rayonnement ambiant de micro-ondes s'explique par le fait
qu'il
s'exerce par
l'intermédiaire de l'eau des liquides du corps jusque
dans chacune des 10000
à
12'OOO milliards de
cellules pour y
déclencher divers
effets atteignant tous les processus vitaux fondamentaux.
Cette action se produit immédiatement et
coïncide parfaitement dans le temps avec le rayonnement
ambiant.
L'intervention du système
à sécrétion interne est alors requise
pour compenser les conditions défavorables ou
réagir aux conditions favorables,
phénomène qui, faisant intervenir les glandes
hormonales comme détecteurs directs, est tout d'abord
autonome. Ce mécanisme actif immédiat rend
compréhensibles de nombreuses influences, à
peine connues, du rayonnement de micro-ondes de très
faible intensité dans les gammes de fréquences
hautement actives.
L'effet secondaire est ici
l'activité des glandes endocrines. Le système
nerveux n'y prend tout d'abord aucune part et il faut y voir
la raison pour laquelle ces influences échappent aux
sens.
L'hypophyse commande
l'intervention des glandes hormonales et le système
nerveux est touché en premier lieu par
l'intermédiaire de la liaison entre l'hypophyse et
l'hypothalamus.
Toute une série d'hormones
ont été détectées dans la
liaison entre l'hypophyse et l'hypothalamus. Toutefois, leur
mécanisme actif demeure en partie inexpliqué.
Le mécanisme de rétroaction (feed-back)
surtout, dont l'effet intervient lors de la
sécrétion des hormones de l'hypophyse, n'a pas
encore été recherché.
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EAU
Si le rayonnement micro-ondes
s'avère très actif dans des solutions aqueux
ses des cellules (*), c'est parce qu'il agit sur deux
paramètres prépondérant : la
polarisation et la conductibilité de l'eau.
La conductibilité (et la
diélectricité) change en fonction de la
polarisation, cette dernière étant
résultat d'un champ électromagnétique
extérieur capable d'orienter le moment dipolaire de
la molécule d'eau.
(*) surtout dans la gamme de giga-Hertz,
où se situent les plus fortes variations du
rayonnement ambiant. C'est dans cette gamme qu'on retrouve
le rayonnement de micro-ondes en provenance du soleil
(environ 3 GHz);
CELLULE
Elle se comporte comme un circuit
oscillant, capable d'entrer en vibration et entraîner
par résonance d'autres cellules; (pas nécessairement du même organisme
!)
Ceci s'explique en partie par les
propriétés électriques de la membrane
et du cytoplasme cellulaires, qui se caractérisent
par une différence du potentiel entre eux de l'ordre
de 90 mv; de même ils sont susceptibles de
réagir à chaque changement du rayonnement
ambiant; / mV = 10-3V /
Les chromosomes constituent un support
vibratoire actif dans le sens qu'ils contribuent aux
changements du champ électromagnétique propre
à chaque cellule;
Les rythmes d'oscillations
caractérisent l'état d'équilibre
(santé) de chaque organisme ainsi que la
qualité de ses relations avec l'environnement
ambiant;
En cas de cancer, par exemple, on
constate une dipolarisation des cellules,
phénomène associé à une
quantité anormalement élevé de
molécules de ADN (acide
désoxyribonucléique, un des composants du
chromosome);
On peut dire que, dans ce sens, les
processus au niveau biologique sont
révélateurs de phénomènes aux
autres niveaux, plus universels.
SANG
En 1953 on a pu déjà
démontré (l'Institut Max-Planck) que la
conductibilité électrique du sang et des
tissus a triplé lors de changement de la longueur
d'ondes allant de 20 à cm (donc toujours dans la
gamme de fréquence de micro-ondes !);
Système endocrinien
Le système sanguin fait partie
d'un système de commande végétatif, le
système endocrinien, qui réagit à tout
changement du rayonnement qui s'exerce sur une partie du
corps, et qui peut déclencher des réactions
très diverses (comme par exemple la modification de
propriétés de nature électrique des
membranes cellulaires).
S'il est difficile de s'apercevoir de
cette influence sur la structure moléculaire de
chaque cellule de l'organisme (*), il est plus facile de la
détecter au niveau du système endocrinien dont
l'activité (surtout celle de glandes hormonales) se
manifeste par un rayonnement spontané de
micro-ondes.
En effet, c'est le seul moyen
d'investigation puisque chaque intervention sur l'organisme
(comme prélèvement sanguin) provoque une
réaction de sa part, ce qui
fausse considérablement les résultats obtenus
de cette manière;
(*) "Si ce n'est qu'après que des
perturbations se soient produites sous l'influence
prolongée d'un rayonnement non adéquat
physiologiquement" (Endrös)
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Champs
"L"
Un biologiste de Yale, Harold Saxton
Burr, a étudié à partir de 1935 ce qu'
il a appelé les "champs - L".
Selon Burr, chaque organisme
possède une configuration spécifique
d'activité électrique qui se manifeste par les
dits "champs".
Toute modification de cette configuration
refléterait des événements au niveau de
la structure physique de l'organisme (perte
d'équilibre, maladie) ainsi que serait
associée aux déplacements d'un organisme dans
l'environnement (rayonnement?) ambiant.
Mais, ce qui est plus curieux, ces
champs ne seraient pas uniquement des effets des changements
au sein de la matière, mais pourraient les provoquer
eux-mêmes.
D'où il conclut que "les
champs - L déterminaient, en même temps qu'ils
étaient déterminés par la
matière biologique à laquelle ils
étaient associés." /19/